Un adepte de la Mission de l’Esprit-Saint1 a été condamné à huit ans de prison pour le viol aggravé de sa propre femme. Ayant agi seul dans un premier temps, il a été rejoint par son patron et le frère de la victime. Afin qu’elle se soumette, il la menaçait de s’en prendre à leurs enfants.
Mission de l’Esprit-Saint
Abusée par son mari… et son frère
A Montréal, un adepte de la Mission de l’Esprit Saint1 est accusé du viol de sa femme et d’agression sexuelle mettant la vie d’autrui en danger
durant une relation sexuelle. Il a également encouragé son patron et le frère de la victime à abuser d’elle à leur tour.
Elles dénoncent la secte dans laquelle elles ont grandi
Quatre ex-membres de la Mission de l’Esprit- Saint à Montréal, ont décidé de témoigner et de dénoncer le mode de vie de ce groupe religieux fermé. Elles ont dressé un triste portrait de la condition féminine dans la secte où les femmes « ne sont bonnes qu’à faire des enfants» et n’ont pas le droit de rêver.
Que sait-on de ? … Mission de l’Esprit-Saint
Fondée en 1917 par Eugène Richer, dit Laflèche, la Mission de l’Esprit-Saint, est un mouvement eugéniste et apocalyptique. Après la mort du fondateur, une dissidence s’est formée qui elle-même donnera naissance à d’autres groupes. Il existe aujourd’hui plusieurs communautés indépendantes les unes des autres, situées au Québec (Lavaltrie, Saint-Léonard, Montréal, Saint-Paul-de-Joliette) et une aux États-Unis (Los Angeles). Les croyances et les pratiques ont un socle commun mais peuvent varier d’une communauté à l’autre. Certaines de ces communautés ont attiré l’attention des médias, en particulier à propos de l’éducation des enfants.
Selon, le site Internet de la Mission de l’Esprit-Saint de Saint-Paul-de-Joliette « La Mission de l’Esprit-Saint n’est ni une secte ni une religion, mais plutôt une école de pensée, une façon de vivre.»
Bras de fer entre Québec et la Mission de l’Esprit Saint
Le Ministère de l’Education tente de maintenir une injonction contre la Mission de l’Esprit Saint qui insiste pour éduquer les enfants à domicile.