Association Défense des Libertés d’Expression dans l’Institution Française : un « gourou » poursuivi pour viols

Fondateur des associations : « Travail dans l’organisation de l’Amour du Christ » (TOAC) puis « Défense des libertés d’expression dans l’Institution française » qui figurent dans le rapport parlementaire sur les sectes de 1995, Robert Lé-Dinh, dit « Tang », 50 ans, est poursuivi pour viols et agressions sexuelles « sur personnes vulnérables », ainsi que pour « extorsion de fonds ». Six femmes ont déposé plainte contre lui pour des faits remontant à l’année 1997 qui se sont déroulés pour une grande part dans le Lot-et-Garonne.


En 2008, s’est créé un comité de soutien pour défendre Robert Lé-Dinh, comité qui affirme que les victimes « étaient consentantes au moment des faits »…

Pour le président de l’ADFI Midi-Pyrénées, ce cas est « révélateur de l’état d’assujettissement d’un groupe et de ses adeptes ». L’association nationale envisage d’ailleurs de se porter partie civile aux côtés de cinq victimes ou de leurs proches qui ont déposé plainte.
Aujourd’hui, le dossier est toujours à l’instruction, ce qui « n’est pas si long », compte tenu de l’épaisseur du dossier en question : six tomes, regroupant plus de 1.200 pièces. « Tang » se trouve toujours dans la prison de Seysses (Lot-et-Garonne).

[Au début des années 80, « Tang » vivait dans les environs d’Agen. « Fils spirituel de Dieu », il pensait « avoir des relations privilégiées avec le Christ ». Une dizaine de jeunes majeurs seront séduits « par son discours et son charisme ». Ils partageront alors une vie communautaire.]

Source : www.ladepeche.fr, Stéphane Bersauter, 22.04.2009 & AriegeNewsTV, 2009