Dans la Somme, une quinquagénaire a été mise en examen pour exercice illégal de la médecine et abus de faiblesse au préjudice de deux familles.

Elle se présentait sur sa page Facebook comme « psychanalyste mentaliste, auteur (recherche sur le cerveau) avec un diplôme en relooking ». Son activité consistait à apporter à ses clients « des solutions adaptées pour lutter contre l’état anxieux ou dépressif, l’angoisse, les troubles alimentaires et surmonter le deuil, la séparation ou les problèmes conjugaux ».

Le 15 février 2023, une femme de 47 ans s’est rendue aux gendarmes, affirmant avoir violé ses deux enfants lorsqu’ils étaient en bas âge. Certains éléments laissent à penser que cette femme vit sous l’emprise totale de la « psychanalyste mentaliste ». Les parents de la femme avaient d’ailleurs déjà déposé plainte en novembre 2022. Leur fille avait dépensé des centaines de milliers d’euros en consultations et en cadeaux pour la mentaliste. L’avocate des parents estime que cette affaire « se rapproche totalement de l’emprise sectaire ».

Une autre plainte a été déposée en début d’année par une femme dont le mari, endeuillé depuis la mort d’un proche, consultait la mentaliste. La pseudo-thérapeute aurait menacé la femme de « reprogrammer l’inconscient » de son mari et de ses enfants pour qu’ils ne l’aiment plus. 

(Source : courrier-picard, 14.03.2023)