Une praticienne de hijama sanctionnée dans le Val-d’Oise 

Une femme de 48 ans exerçant à Argenteuil a été condamnée le 8 octobre 2025 par le tribunal de Pontoise à trois mois de prison avec sursis pour exercice illégal de la médecine et pratiques commerciales trompeuses.

Elle proposait des massages avec pose de ventouses, appelés « hijama », « ventousothérapie » ou « cupping thérapie ». Le 27 juin 2022, un agent de la Direction départementale de la protection de la population s’est fait passer pour un client, accompagné ensuite de collègues et d’agents de l’Agence régionale de santé. Ils ont découvert des lancettes, instruments permettant de réaliser des incisions cutanées, activité relevant de la médecine. La prévenue affirme avoir été formée par une structure sans être informée de l’illégalité de ces pratiques et nie avoir pratiqué la hijama humide (avec incisions) sur des clients. Les commentaires clients montrent aussi qu’elle traitait des pathologies (mal de dos, hernie discale). Le tribunal a également prononcé une amende de 3 000 euros et une interdiction d’exercer pendant cinq ans. L’avocate de la défense souligne que la peine de sa cliente, la même reçue par un gérant de sa formation, est trop lourde. Pour elle, sa cliente est une victime, les véritables coupables étant les responsables de ces formations.   

(Source : Le Parisien, 09.10.2025)

A lire aussi sur le site de l’Unadfi : Inquiétudes autour du développement de la médecine prophétique musulmane : https://www.unadfi.org/actualites/domaines-dinfiltration/sante-et-bien-etre/pratiques-hygienistes-et-traditionnelles/inquietudes-autour-du-developpement-de-la-medecine-prophetique-musulmane/

  • Auteur : Unadfi