La complexité du diagnostic de cette maladie transmise par les tiques a créé une industrie de tests et de traitements alternatifs non validés qui peuvent causer autant de dégâts que la maladie en elle-même. 

Le test standard approuvé par la FDA présente des limites : il recherche des anticorps qui n’apparaissent qu’après plusieurs semaines et peuvent persister des années après l’infection. Mais c’est la meilleure approche disponible actuellement, tout autre test (salive, urine, kits en vente libre) est non approuvé selon Andrea Love, microbiologiste de l’American Lyme Disease Foundation.

Une étude récente a documenté près de 120 cliniques américaines proposant des traitements n’ayant pas fait leurs preuves avec des frais de consultation pouvant atteindre 3 000 dollars. Ces traitements incluent stimulation électrique, «thérapie à l’ozone», oxygénothérapie hyperbare (jusqu’à 6 000 dollars) et surtout antibiotiques intraveineux à long terme sur plusieurs années.

Les experts rapportent des cas de patients ayant développé des infections intestinales potentiellement mortelles après des années de perfusions d’antibiotiques. Un rapport de consensus des Académies nationales des sciences appelle à plus de recherche sur les symptômes chroniques et appelle à la méfiance du patient par rapport à des traitements non conventionnels. 

(Source : AP News, 10.09.2025)