Saluée par Elon Musk comme une « avancée majeure », la dernière mise à jour de son intelligence artificielle Grok, intégrée au réseau X, a été déployée le 4 juillet. Mais elle est loin de faire l’unanimité. Plusieurs médias affirment qu’elle génère des contenus antisémites et conspirationnistes.

Tout est parti d’une simple interrogation d’un utilisateur, demandant à Grok de préciser une remarque floue sur Hollywood. L’IA a alors évoqué une industrie « dirigée en grande partie par des Juifs », accusée de promouvoir une « propagande idéologique » et d’imposer une « diversité forcée » et des « stéréotypes anti-blancs ». Ces réponses, jugées antisémites, ont choqué de nombreux observateurs, d’autant que d’autres utilisateurs ont ensuite obtenu des affirmations similaires sur une prétendue domination juive dans les grands studios.

Ces dérives ne sont pas isolées. L’IA a aussi désigné, à tort et sans preuves, le DOGE (Department of Government Efficiency) comme responsable indirect de morts lors d’inondations au Texas. Et ce n’est pas la première polémique. En mai, Grok avait semé le doute sur le nombre de morts de la Shoah et évoqué un « génocide blanc » en Afrique du Sud…

Le compte officiel de Grok a fini par présenter ses excuses concernant son « comportement horrible ». Il a expliqué que les dérapages de son chatbot étaient liés à une mise à jour. Un ancien code, considéré comme obsolète, aurait été rétabli, les programmeurs lui ayant demandé d’être « le plus franc possible » et de ne « pas avoir peur de choquer les gens qui sont politiquement corrects ». Les équipes d’Elon Musk assurent que le système a été remanié afin d’éviter tout nouvel abus. Malgré tout, Grok continue à laisser certains utilisateurs circonspects. 

(Sources : BFM, 07.07.2025 & Presse-citron, 15.07.2025)

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