L’ancienne députée Catherine Picard, co-auteur de la loi About-Picard de 2001 sur « l’abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de faiblesse », a quitté les travées de l’Assemblée pour mieux aider les victimes de dérives sectaires.
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France
Affaire Dosnon : verdict
Rappel des faits
Le 23 septembre 2011, le parquet avait requis la condamnation de l’Association de culture universitaire et technique (ACUT), une association proche de l’Opus Dei pour « travail dissimulé » et « rétribution contraire à la dignité » dans plusieurs de ses écoles hôtelières.
L’unique plaignante du procès, Catherine Tissier, était entrée en 1985, à 14 ans, à l’école hôtelière Dosnon (Aisne) qui dépend de l’ACUT. Elle avait rejoint l’Opus Dei à 16 ans en tant que « numéraire auxiliaire » c’est-à-dire chargée des tâches domestiques. Pendant 13 ans, elle avait travaillé pour des organismes et des associations qui, selon son avocat, Maître Bosselut, dépendent de l’Opus Dei.
A l’issue de neuf ans d’enquête, la directrice de l’école hôtelière, Claire de S., et Agnès Duhail, secrétaire au château de Couvrelles, deux établissements de l’Aisne qui dépendent de l’ACUT, étaient poursuivies pour « rétribution contraire à la dignité ». L’ACUT qui ne reconnaissait qu’un lien spirituel avec l’Opus Dei était poursuivie en tant que personne morale. L’audience avait permis d’entendre de nombreux témoignages de victimes qui allaient dans le sens de ce que racontait Catherine Tissier. Cependant, des interrogations subsistent… Pour quelle raison, notamment, la présidente du tribunal, Marie-Christine Plantin, n’a-t-elle pas cessé de mettre en cause le témoignage de Catherine Tissier « la traitant parfois comme une prévenue » ?
Quant à la procureure, Flavie Le Sueur, elle avait requis 30.000 euros d’amende contre l’ACUT et 6.000 euros d’amende dont la moitié avec sursis à l’encontre des deux prévenues.
 
Avant son procès en appel, la Scientologie hausse le ton
La Scientologie a annoncé avoir déposé plainte auprès du rapporteur spécial des Nations-Unies sur l’indépendance des juges, suite à la publication, le 19 septembre 2011, de la circulaire du ministère français de la Justice relative à la vigilance et la lutte contre les dérives sectaires ; selon elle, cette circulaire « porte atteinte au droit des minorités religieuses à un procès équitable ».
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Procès en appel : 1,5 million d’euros d’amende requis
Ces charlatans qui prescrivent l’arrêt du traitement
Interviewé suite au colloque du 26 octobre 2011 à l’Assemblée Nationalede, le député Philippe Vuilque, membre du Conseil d’administration et d’orientation de la Miviludes et président du groupe d’études sur les sectes à l’Assemblée nationale, a fait le point sur les médecines dites parallèles, telle la méthode Hamer.
Amour et Miséricorde
L’Association  » Amour et Miséricorde  » regroupe environ une cinquantaine de sympathisants dont un cercle restreint d’une vingtaine, particulièrement exalté et actif vit au contact permanent de la « voyante « .
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Pas de condamnation pour La Gazette de Côte d’Or
Le journal était poursuivi pour diffamation par le groupe de prières « Amour et Miséricorde » qui lui reprochait d’avoir employé des termes comme « gourelle » et « groupe à dérives sectaires »…
La plainte a été jugée irrecevable par la justice. Le groupe de prière qui avait comme avocat Me Gilbert Collard, devra payer les frais de défense de l’hebdomadaire.
 
Béatitudes : ce qui inquiète
Emissions de télévision, livre, procès, il aura fallu cette médiatisation pour que, se sentant interpellée, la Communauté des Béatitudes publie un communiqué (relayé par la Conférence des évêques de France). Au delà des faits graves concernant trois personnes, dont le fondateur et son premier successeur, elle reconnaît des dérives, et parmi celles-ci des « pratiques psycho-spirituelles mal équilibrées ».
Le silence et la honte
Agée aujourd’hui de 31 ans, Solweig Ely livre dans son ouvrage « Le Silence et la honte » un témoignage sur une enfance et une adolescence dévastées par un pédophile.
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De la nécessité de protéger l’exercice de la psychothérapie
Afin de protéger les particuliers en demande d’aide ponctuelle ou durable sur le plan psychique, le législateur a réglementé l’usage du titre de psychothérapeute. Tout n’est pas résolu pour autant : l’exercice de la psychothérapie n’étant pas protégé, l’usager demeure exposé à des pratiques non conventionnelles, certaines farfelues ou charlatanesques, d’autres à haut risque pour sa santé mentale et son insertion sociale.
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