Lorraine Derocher, chargée de cours à la Faculté de lettres et sciences humaines et à la Faculté de théologie et d’études religieuses de l’Université de Sherbrooke, a réalisé une étude sur les enfants des sectes.

Elle s’est interrogée sur les jeunes vivant dans ces communautés isolées qui doivent être protégés. Les mouvements fermés peuvent en effet constituer un environnement où des enfants subissent de mauvais traitements justifiés par une idéologie religieuse.
Les conclusions de son étude l’ont conduite à élaborer un modèle d’intervention privilégiant l’approche douce : « Le mieux est d’intervenir directement auprès des parents quand c’est possible. C’est surprenant comme certains d’entre eux peuvent collaborer même s’ils sont partie prenante. »

(Source : La Presse, 20.05.2015)