La Croix Glorieuse : huit années de procédures

La cour de cassation vient de donner raison à une ancienne moniale, Martine, employée sans contrat de travail par la communauté « La Croix Glorieuse ». Entrée à 20 ans dans cette communauté,elle avait abandonné ses études d’infirmière pour se consacrer au travail qui lui était imposé.


En 2001, elle prononce ses vœux, ignorant que la communauté de La Croix Glorieuse n’est ni une association cultuelle, ni une congrégation légalement établie.

Ce sera un prêtre qui l’incitera à partir. Dans un courrier envoyé à tous, ce dernier dénonçait les dérives de la communauté.

Non sans difficultés, Martine réussit à fuir la communauté en novembre 2002.

S’ensuivent plusieurs années de procédures devant le conseil des prud’hommes et la cour d’appel. Jusqu’au verdict de la cour de cassation.

Source : la Depêche, B. Davodeau, 11.02.2010

Ce cas n’est pas isolé. La forte soumission et la dépendance au responsable ou au gourou peuvent conduire les membres d’un mouvement à travailler dans des conditions sanctionnées par la loi au titre du travail dissimulé][1].

[1] [Article L8221-1 du Code du travail