Une conférence sur « alimentation pranique » organisée le 2 novembre 2011 au théâtre de Périgueux, a fait réagir l’ADFI locale. Cette dernière avait écrit au maire de la ville pour en demander l’interdiction.
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France
Les Mormons au Chesnay ?
L’Eglise mormone espère construire un temple national au Chesnay, assorti d’une résidence hôtelière, d’une série de petites maisons, d’un jardin ouvert au public et d’un parking. EDF, le locataire précédent de La Foncière des Régions a quitté les lieux depuis octobre 2010.
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Un « prêtre » mormon condamné
Après deux heures de délibéré, la cour d’assises des Pyrénées Atlantiques à Pau a condamné F. X, 57 ans, à 15 ans de prison. Il était accusé de 150 agressions sexuelles, cinq viols et une tentative de viol sur ses trois belles-filles.
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Les Mormons en France
Sur les 14 millions de Mormons à travers le monde, 35.000 vivent aujourd’hui en France. Si le mouvement se développe autant, c’est notamment grâce à son très fort prosélytisme, explique Chrystal Vanel, doctorant au sein du Groupe Religion Société Laïcité (GRSL).
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Installation contestée d’un temple mormon au Chesnay
L’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours, autrement dit l’église mormone, projette d’ériger un temple dans la ville du Chesnay (78), le premier en France, sur un ancien site d’EDF qui couvre une surface de plus de 9.100m2.
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Béatitudes : ce qui inquiète
Emissions de télévision, livre, procès, il aura fallu cette médiatisation pour que, se sentant interpellée, la Communauté des Béatitudes publie un communiqué (relayé par la Conférence des évêques de France). Au delà des faits graves concernant trois personnes, dont le fondateur et son premier successeur, elle reconnaît des dérives, et parmi celles-ci des « pratiques psycho-spirituelles mal équilibrées »…
Procès d’un abuseur d’enfants
Mercredi 30 novembre 2011 s’ouvre le procès de Pierre-Etienne Albert, 60 ans, ancien membre laïc de la Communauté des Béatitudes.[Lire le communiqué de l’UNADFI]]
Il a reconnu des attouchements sexuels sur une cinquantaine d’enfants, âgés de 5 à 14 ans, entre la fin des années 70 et l’année 2000. En raison du délai de prescription, seules trente huit victimes ont été reconnues comme telles par l’institution judiciaire.
Pierre-Etienne Albert se retrouve donc face à neuf de ses victimes, des femmes et des hommes, devant le tribunal correctionnel de Rodez. Il est jugé pour agressions sexuelles aggravées car ses victimes étaient toutes mineures de moins de 15 ans au moment des faits.
Derrière l’examen des faits, le procès qui doit durer deux jours, « va aussi tenter de comprendre les dysfonctionnements apparus dans l’appareil judiciaire » et « mettre en lumière le fonctionnement singulier de la Communauté des Béatitudes ».
Certains de ces dysfonctionnements ont été dénoncés par Solweig Ely dans le livre-témoignage [« Le silence et la honte » qu’elle vient de publier. La jeune femme âgée aujourd’hui de 31 ans, et son avocat Me Mazars, espèrent que ce procès permettra de comprendre pourquoi les faits connus de la Justice dès 2001 n’ont pas été pris en compte.
Ce procès devra également établir comment une chape de plomb a couvert les comportements pédophiles de Pierre-Etienne Albert, dont beaucoup sont prescrits aujourd’hui. Ainsi l’attitude de l’Eglise de France pose question.
Colloque à l’occasion des 10 ans de la Loi About-Picard
Mercredi 26 octobre 2011, le colloque organisé dix ans après la promulgation de la loi About-Picard, a fait salle comble à l’Assemblée nationale.
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Portrait de Catherine Picard, une femme de combat contre les courants sectaires
L’ancienne députée Catherine Picard, co-auteur de la loi About-Picard de 2001 sur « l’abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de faiblesse », a quitté les travées de l’Assemblée pour mieux aider les victimes de dérives sectaires.
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Affaire Dosnon : verdict
Rappel des faits
Le 23 septembre 2011, le parquet avait requis la condamnation de l’Association de culture universitaire et technique (ACUT), une association proche de l’Opus Dei pour « travail dissimulé » et « rétribution contraire à la dignité » dans plusieurs de ses écoles hôtelières.
L’unique plaignante du procès, Catherine Tissier, était entrée en 1985, à 14 ans, à l’école hôtelière Dosnon (Aisne) qui dépend de l’ACUT. Elle avait rejoint l’Opus Dei à 16 ans en tant que « numéraire auxiliaire » c’est-à-dire chargée des tâches domestiques. Pendant 13 ans, elle avait travaillé pour des organismes et des associations qui, selon son avocat, Maître Bosselut, dépendent de l’Opus Dei.
A l’issue de neuf ans d’enquête, la directrice de l’école hôtelière, Claire de S., et Agnès Duhail, secrétaire au château de Couvrelles, deux établissements de l’Aisne qui dépendent de l’ACUT, étaient poursuivies pour « rétribution contraire à la dignité ». L’ACUT qui ne reconnaissait qu’un lien spirituel avec l’Opus Dei était poursuivie en tant que personne morale. L’audience avait permis d’entendre de nombreux témoignages de victimes qui allaient dans le sens de ce que racontait Catherine Tissier. Cependant, des interrogations subsistent… Pour quelle raison, notamment, la présidente du tribunal, Marie-Christine Plantin, n’a-t-elle pas cessé de mettre en cause le témoignage de Catherine Tissier « la traitant parfois comme une prévenue » ?
Quant à la procureure, Flavie Le Sueur, elle avait requis 30.000 euros d’amende contre l’ACUT et 6.000 euros d’amende dont la moitié avec sursis à l’encontre des deux prévenues.