L’Unadfi a 40 ans

N° 154 - Septembre 2022

Unadfi - Unadfi

Quarante années de présence de bénévoles et de salariés auprès de victimes d’abus sectaires, victimes de ruptures douloureuses et parfois dramatiques. Quarante années d’écoute d’ex adeptes et de compréhension, grâce à eux, des méthodes d’emprise et de contrôle mental.

Ces quarante années ont vu s’unir des bénévoles venus d’horizons divers tous animés de la volonté de prévenir le risque sectaire, de faire connaître aux autorités et au grand public les abus que des groupes aux intentions totalitaires pratiquent, en toute impunité bien souvent, sous couvert de spiritualité, de religion, de développement personnel, ou autre.

En quarante année, le paysage sectaire a changé. Les mouvements des années 1980 sont souvent devenus des multinationales extrêmement riches (de l’argent et du travail des adeptes), réunies en lobby de « minorités religieuses » auprès des institutions internationales… amalgamant les persécutions religieuses réelles dans certains pays du monde et les critiques, fondées, de leurs mouvements dans les pays démocratiques.

Depuis sa création, l’Unadfi dénonce inlassablement les atteintes à la liberté des adeptes au prétexte de la liberté religieuse et au mépris de leur liberté de conscience, à travers les pressions de ces mouvements sectaires pour empêcher leurs adeptes de les quitter.

A côté de ces multinationales, le développement des « psycho techniques » a ouvert la porte à des « dérapeutes » manipulateurs dont certains ont détruit profondément leurs victimes auxquelles ils avaient promis le mieux-être, la réussite, la guérison, ou autre bienfait.

Et plus récemment, l’utilisation des réseaux sociaux a donné aux « prédateurs » de nouveaux outils de contrôle sur leurs recrues.

La France a la chance que les autorités, alertées par les victimes et les associations, aient pris en considération l’emprise sectaire et ses atteintes sur les individus, les familles, la société. Nous sommes reconnaissants à Monsieur Christian Gravel, Président de la Miviludes, d’avoir témoigné lors de notre colloque anniversaire de l’action du gouvernement face au phénomène sectaire.

Sommaire

  • Éditorial
  • Ouverture du colloque de l’Unadfi
  • Rétrospective de l’implication de l’État dans la lutte contre les dérives sectaires
  • L’évolution du phénomène sectaire depuis 40 ans
  • Dates clés de l’Unadfi
  • L’essentiel de l’actualité

Bulles N°154, septembre 2022



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UGS : BULLES-154 Catégorie :

Description

Quarante années de présence de bénévoles et de salariés auprès de victimes d’abus sectaires, victimes de ruptures douloureuses et parfois dramatiques. Quarante années d’écoute d’ex adeptes et de compréhension, grâce à eux, des méthodes d’emprise et de contrôle mental.

Ces quarante années ont vu s’unir des bénévoles venus d’horizons divers tous animés de la volonté de prévenir le risque sectaire, de faire connaître aux autorités et au grand public les abus que des groupes aux intentions totalitaires pratiquent, en toute impunité bien souvent, sous couvert de spiritualité, de religion, de développement personnel, ou autre.

En quarante année, le paysage sectaire a changé. Les mouvements des années 1980 sont souvent devenus des multinationales extrêmement riches (de l’argent et du travail des adeptes), réunies en lobby de « minorités religieuses » auprès des institutions internationales… amalgamant les persécutions religieuses réelles dans certains pays du monde et les critiques, fondées, de leurs mouvements dans les pays démocratiques.

Depuis sa création, l’Unadfi dénonce inlassablement les atteintes à la liberté des adeptes au prétexte de la liberté religieuse et au mépris de leur liberté de conscience, à travers les pressions de ces mouvements sectaires pour empêcher leurs adeptes de les quitter.

A côté de ces multinationales, le développement des « psycho techniques » a ouvert la porte à des « dérapeutes » manipulateurs dont certains ont détruit profondément leurs victimes auxquelles ils avaient promis le mieux-être, la réussite, la guérison, ou autre bienfait.

Et plus récemment, l’utilisation des réseaux sociaux a donné aux « prédateurs » de nouveaux outils de contrôle sur leurs recrues.

La France a la chance que les autorités, alertées par les victimes et les associations, aient pris en considération l’emprise sectaire et ses atteintes sur les individus, les familles, la société. Nous sommes reconnaissants à Monsieur Christian Gravel, Président de la Miviludes, d’avoir témoigné lors de notre colloque anniversaire de l’action du gouvernement face au phénomène sectaire.

Sommaire

  • Éditorial
  • Ouverture du colloque de l’Unadfi
  • Rétrospective de l’implication de l’État dans la lutte contre les dérives sectaires
  • L’évolution du phénomène sectaire depuis 40 ans
  • Dates clés de l’Unadfi
  • L’essentiel de l’actualité

Bulles N°154, septembre 2022

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