Juriste de formation, Philippe Liénard publie un livre sur l’Opus Dei afin de mettre la lumière sur le pouvoir réel du mouvement. Sortie prévue le 15 mars prochain en France.
Alors que l’OEuvre connait un déclin en tant qu’institution catholique, l’auteur remarque qu’elle garde un pouvoir, notamment économique, important. En effet, malgré la raréfaction des vocations, l’Opus Dei crée de plus en plus d’écoles en France et en Belgique afin de formater la jeunesse. Dans ces écoles, le programme scolaire est lourd et les obligations spirituelles conséquentes.
Selon Philippe Liénard, les recettes de l’organisation s’élèveraient à 100 millions de dollars par jour alors que ses statuts l’obligent à faire « oeuvre » de pauvreté. L’Opus Dei a créé un nombre important de fondations et d’associations et a pu récolter des sommes d’argents conséquentes par l’intermédiaire de ses coopérateurs. L’auteur rappelle que plus de la moitié des patrons du CAC 40 sont des proches de l’Oeuvre.
L’Opus Dei ne se cantonne pas à un rôle spirituel, mais est devenue une entreprise de conquête d’un pouvoir économique et politique porteuse d’un projet de société.
(Source : Le Soir, 30.01.2018)