Une pseudo-thérapie

Témoignage

Un témoignage parmi d’autres reçus par les ADFI, qui illustre plusieurs points évoqués dans les articles de ce numéro de Bulles : l’usage ambigu du terme « thérapeute », le fonctionnement en réseau des acteurs du marché du « mieux-être », les questions concernant la formation, les compétences, la déontologie…


Le point de départ

J’étais en plein désarroi, très stressée et angoissée. De plus, entre mon mari et moi les relations étaient devenues difficiles ; en rupture avec ses associés, il avait dû quitter la société qu’il avait lui-même créée et il ne se remettait pas de cette rupture. Conseillé par des proches, il commence à consulter une thérapeute,
Madame X.

De mon côté, très malheureuse de la situation dans notre couple, je décide de prendre contact avec cette dame afin qu’elle me renseigne sur la marche à suivre pour aider mon mari dans cette épreuve. Elle me reçoit très gentiment et me donne des conseils fructueux.

Plusieurs personnes, chacune de leur côté, me disent d’ailleurs beaucoup de bien de cette thérapeute. Un jour, mon mari me fait passer un message de Madame
X à laquelle il a parlé de mes angoisses : elle dit accepter de traiter un mari et sa femme, qu’elle en est capable et que cela ne la dérange pas. Je me dis que ce ne serait pas une mauvaise idée d’entamer également une thérapie, à la fois pour mes problèmes personnels et pour mon couple.

Analyse, reiki, arbre généalogique, pierres…

Dès le premier rendez-vous, Madame X m’explique que :
– C’est une analyse que je m’apprête à faire,
– sa méthodologie est très rapide (un an et demi ou deux ans au maximum), car « la vie est courte »,
– je constaterai les bienfaits d’ici 5 à 6 mois,
– dans un premier temps nous allons nous intéresser à « l’ici et maintenant »,
– tout d’abord nous allons « nettoyer » mon corps de tous les blocages pour pouvoir ensuite s’attaquer aux problèmes plus profonds.

Elle me dit aussi qu’il serait intéressant que je tente de faire mon arbre généalogique afin de voir s’il y a des évènements graves qui se seraient produits antérieurement, et dont les conséquences me toucheraient. (…)

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