À l’invitation de Yannick Blanc, préfet du Vaucluse, Serge Blisko, président de la Miviludes (Mission inter¬ministérielle de vigilance et de luttes contre les dérives sectaires) s’est rendu à Avignon afin de faire l’état des lieux de la problématique sectaire dans le département.
Il a rappelé que le visage des mouvements sectaires a changé : les grands groupes ont laissé place à une myriade de groupuscules non moins dangereux. L’emprise mentale reste le critère de base pour caractériser le mouvement sectaire. Les proies sont presque toujours des personnes vulnérabilisées, fragilisées. La crise économique contribue à accentuer la perte de repères sociaux et familiaux.
Dans le Vaucluse, comme ailleurs, on observe un glissement de l’activité sectaire vers des méthodes douces de type New Age. Les offres de séminaires, stages ou thérapies alternatives ne sont pas rares dans ce département. Chaque année, quelques dizaines de dérives sont signalées en préfecture. La vigilance qui s’impose nécessite des outils de perception et d’analyse des phénomènes sectaires et de leur évolution.
Pour Olivier Teinturier, chef de cabinet du préfet du Vaucluse, « ces sectes, qui exercent une forte emprise mentale sur leurs adeptes, portent atteintes aux valeurs de liberté et de consentement éclairé ».
(Sources : France Bleue, 03.06.2014 & La Marseillaise & La Provence, 04.06.2014)