Sarah Kester, adepte des Follower of Christ, a été condamnée à suivre, en prison, un programme à visée éducative durant un an. Si elle échoue, elle devra purger une peine de 4 à 10 de prison.
En raison de ses croyances religieuses, elle n’a jamais dénoncé les agressions sexuelles perpétrées par son mari à l’encontre de cinq mineurs membres du groupe. Elle le savait pourtant depuis 17 ans, et durant tout ce temps, elle n’a trouvé d’autre solution que de prier pour que le démon quitte son mari.
Lors de son arrestation, le 11 juillet 2018, elle a précisé aux enquêteurs qu’elle n’avait jamais dénoncé les faits car son système de croyance lui interdisait d’impliquer les services de protection de l’enfance ou les forces de l’ordre dans les affaires internes à l’église. Son avocat a expliqué qu’elle avait fait tout ce qu’elle pouvait pour protéger les enfants étant donné le degré d’isolement de sa communauté. Mais selon trois des victimes, Sarah ne s’était pas contentée de prier pour son mari, elle les avait insultées et les avait blâmées pour les agissements de son mari.
Ce groupe est tristement connu pour de nombreux décès d’enfants dûs à leur croyance en la guérison par la foi.
(Source : National Post, 14.02.2019)
Lire sur le site de l’Unadfi, Quand la foi des parents entraîne la mort de leur enfant : https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/quand-la-foi-des-parents-entraine-la-mort-de-leur-enfant/
