À Nikšić (Montenegro), le 4 octobre 2014, le Centre pour la sécurité, de sociologie et de recherches criminologiques du Monténégro (Defendologija – Centre for Security, Sociological and Criminological Research) organisait une conférence sur le thème « groupements destructifs et jeunesse ».
Cette conférence a réuni différents experts et des représentants des institutions locales et nationales telles que le Centre pour la protection sociale, la municipalité de Nikšić et le ministère de l’Intérieur.
Parmi les intervenants figuraient aussi Branka Dujmić-Delcourt, présidente de CISK (le Centre croate d’information sur les sectes et les cultes, Croatie) et membre du comité exécutif de la FECRIS (Fédération Européenne des Centres de Recherche et d’Information sur le Sectarisme) ; le Dr Verica Jačmenica Jazbec, pédiatre, membre et conseiller de CISK ; Mirjana Popović MSc, professeur à la Faculté de Philosophie et de Lettres de Nikšić ; Slavko Milić, président Defendologija et Jelena Đurković, criminologue, associée à Defendology.
Le débat a principalement porté sur les organisations à caractère sectaire agissant contre les droits de l’homme. Sous couvert de religion ou d’humanisme, leurs activités illégales constituent un menace pour la sécurité de leurs membres mais également pour celle de la société car certains de ces groupes s’immiscent dans les débats publics prenant part aux décisions dans des domaines comme celui de la santé ou de l’éducation scientifique.
En conclusion, il a été rappelé la nécessité de promulguer au Montenegro une législation semblable à celle adoptée dans les pays de l’UE comme la France.
(Source : CISK, 04.10.2014)