James Arthur Ray, gourou américain du développement personnel vient de retrouver, par décision de la Cour supérieure du comté de Yavapai (Arizona), le droit de vote et le droit d’occuper un poste public. Il avait été condamné en 2011 à deux ans de prison pour homicide par négligence suite au décès, en 2009, de trois de ses adeptes dans une hutte de sudation. Il a également dû verser 57 000 dollars de dommages et intérêts aux familles des trois victimes.
James Arthur Ray avait également demandé au juge l’annulation de ses trois condamnations pour homicide par négligence. En effet, depuis sa libération en 2013, il a relancé son entreprise de développement personnel et affirme que ces condamnations l’empêchent de voyager à l’étranger et nuisent à son activité professionnelle.
En sortant du tribunal, James Arthur Ray a affirmé que « son business est d’aider les gens. Que ce que les gens lui payaient était une nécessité de la vie, pas ce qu’il souhaitait ». Il a ajouté « qu’il continuera à travailler et à gagner de l’agent car il n’a jamais tué personne ». [sic]
Les familles des trois victimes ont plaidé devant la cour pour que les condamnations ne soient pas levées car elles craignent que Ray en profite pour se présenter comme un spectateur du drame. Selon elles, il représente encore un danger car il n’a jamais accepté sa responsabilité dans la mort de leurs parents.
(Source : Azcentral.com, 30.01.2017)
Lire sur le site de l’Unadfi, Dissonance cognitive ou dangereuse mégalomanie ? : http://www.Unadfi.org/groupe-et-mouvance/dissonance-cognitive-ou-dangereuse-megalomanie