En juillet 2009, l’Association pour le Dialogue et la Réconciliation (ADER) a été créée, réunissant 180 membres dispersés dans toute la France.
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Amour et Miséricorde
Communiqué de l’archevêque de Dijon
Dans un communiqué daté du 7 mars dernier, l’archevêque de Dijon, Roland Minnerath, adopte « enfin une posture ferme » concernant le groupe « Amour et Miséricorde » et notamment vis à vis de la responsable du groupe, Eliane Deschamps qui exerce « une emprise psychologique inadmissible sur certaines personnes crédules ».
A la fin des années 2000, Georges Fenech, alors président de la Miviludes, avait fait une visite inopinée dans ce groupe installé en Côte d’Or. Destinataire de plusieurs signalements, il avait alors rencontré Eliane Deschamps qui prétendait voir la Vierge, puis l’archevêque de Dijon, Mgr Minnerath.
Mais, dans les faits, c’est seulement en 2008 que le groupe avait défrayé la chronique. A cette époque, malgré de nombreux témoignages indiquant des situations de ruptures familiales, d’humiliations et de demandes financières exorbitantes, Roland Minnerath sollicité, avait simplement déclaré que c’était au pouvoir judiciaire seul d’établir l’existence d’éventuelles dérives. Aujourd’hui, il se ravise et il « invite instamment les personnes qui maintiendraient encore un lien à connotation religieuse avec Mme Deschamps à prendre leurs distances et à renouer avec leurs familles qui les attendent ».
Sur le plan judiciaire, une plainte avait été déposée mais elle avait abouti à un non-lieu en juillet 2007. Une nouvelle plainte avait ensuite été déposée par un homme dont l’épouse et les deux filles étaient allées rejoindre la communauté. D’autres familles avaient ensuite porté plainte dans la même procédure.
Suite à ces dépôts de plaintes, un juge d’instruction a été saisi de l’affaire Les gendarmes de Dijon enquêtent depuis plus d’un an sur la communauté.
Source : La Gazette, Jérémie Demay, 04.04.2013 & BFMTV, Alexandra Gonzalez, 25.04.2013
Amour et Miséricorde
L’évêque de Dijon, au courant des dérives du groupe Amour et Miséricorde depuis de nombreuses années, réagit enfin publiquement dans un communiqué adressé aux membres du groupe.
L’influence d’autres mouvements sectaires
L’Ordre de Saint-Charbel
Le lien entre Juliano Verbard et la secte, l’Ordre de Saint-Charbel, a été clairement établi.
Son « sulfureux » gourou, William Kamm, alias « Little Pebble » ou « Petit Caillou » a été condamné en Australie pour agressions sexuelles sur mineur. Tout comme Juliano Verbard, il se vantait de voir la Vierge chaque mois…
Des gendarmes ont découvert un échange épistolaire dans lequel William Kamm affuble Juliano Verbard de différentes appellations : « son petit prophète », son « petit Abraham du Nouvel âge »…
Amour et Miséricorde : une instruction en cours
Des gendarmes sont intervenus dans le cadre de l’instruction du groupe de prière Amour et Miséricorde. Des auditions ont eu lieu à Paris, Dijon et dans le Jura le 11 avril 2002. Plusieurs personnes auraient été placées ensuite en garde à vue et certaines d’entre elles mises en examen pour « abus de faiblesse » puis placées sous contrôle judiciaire.
Après un premier non-lieu, le père et mari de deux membres du groupe de prière Amour et Miséricorde avait fait appel de la décision et demandé en décembre 2008 la réouverture de l’instruction judiciaire. La réouverture du dossier avait finalement été ordonnée par la cour d’appel de Dijon en mars 2009. Entre temps, après une visite du président de la Miviludes, Georges Fenech, le groupe de prière s’était dissout « sans justification ».
Selon le Progrès du 15 avril 2012, l’archevêque de Dijon aurait été entendu par la gendarmerie (mais cette information « est contestée par l’archevêché »).
Rappelons que la « communauté » Amour et Miséricorde était installée depuis 2005 à Chaussin puis à Petit-Noir (Jura), dirigée par une « gourelle », Eliane Deschamps. Cette habitante de l’agglomération dijonnaise prétendait recevoir des apparitions de la Vierge le 15 de chaque mois. Des comportements constitutifs de dérives sectaires, des témoignages révélant un processus d’emprise sur ses membres, une rupture avec l’environnement familial et social ainsi que des pressions financières avaient été mis à jour.
Source : Le journal de Saône et Loire, C.V., 16.04.2012 & www.gazetteinfo.fr, Jérémie Demay, 16.04.2012
Pas de condamnation pour La Gazette de Côte d’Or
Le journal était poursuivi pour diffamation par le groupe de prières « Amour et Miséricorde » qui lui reprochait d’avoir employé des termes comme « gourelle » et « groupe à dérives sectaires »…
La plainte a été jugée irrecevable par la justice. Le groupe de prière qui avait comme avocat Me Gilbert Collard, devra payer les frais de défense de l’hebdomadaire.