Un médecin peut être confronté au cas d’un patient refusant les soins qu’il lui propose. La législation ne donne pas de réponse établie à ce type d’alternative : le médecin doit respecter le libre choix du patient au risque de le laisser mourir ou passer outre et le sauver.
France
Les nosodes, des sécrétions humaines diluées en guise de vaccin
Les nosodes sont des produits homéopathiques préparées à partir de tissus ou de sécrétions humaines utilisés comme des vaccins. Ils suivent les principes homéopathiques, une dilution à 12 CH et une « succussion », étape consistant à secouer le produit pour le « dynamiser ».
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Les dangers des remèdes de la médecine traditionnelle chinoise
Courrier international a relayé un article du journal de Hong-Kong, Fenghuang Zhoukan, qui fait état d’études ayant mis en évidence la possible dangerosité des remèdes de la médecine traditionnelle chinoise. Il s’agit d’un problème de santé public ignoré.
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Sur décision du Conseil d’État, la fasciathérapie n’est pas reconnue
Dans son arrêt n°364750, le Conseil d’État donne raison au Conseil national de l’ordre des masseurs- kinésithérapeutes (CNOMK) qui s’était prononcé contre la reconnaissance de la « fasciathérapie » dans un avis rendu le 22 juin 2012. Le CNOMK interdisait également aux masseurs-kinésithérapeutes de faire état d’une telle qualification sur leurs documents, cartes ou plaques professionnels ou dans des annuaires.
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Les méthodes jéhovistes
Jean-Pierre Coquand, ex-Témoin de Jéhovah, analyse les méthodes de l’organisation et plus particulièrement un petit livret, Qu’enseigne la Bible, qui comporte des textes et des questions s’y rapportant. Ce support est destiné aux Témoins de Jéhovah, notamment aux enfants, mais aussi aux personnes démarchées et éventuelles recrues.
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La Scientologie déboutée
Le 10 décembre 2014, le Tribunal de grande instance de Paris a rejeté un référé déposé par la Scientologie contre maître Olivier Morice pour « atteinte à la présomption d’innocence » dans le cadre de l’affaire Arcadia (voir ci-dessous).
Le 23 juillet de la même année, l’avocat avait déclaré que la Scientologie avait noyauté l’entreprise Arcadia « dans le but d’en piller les ressources ».
Dans son ordonnance, le juge a estimé que les déclarations de l’avocat ne visaient pas la structure elle-même mais « la Scientologie au sens où ses défenseurs la présentent », c’est-à-dire une « religion ». Les propos ne peuvent donc pas être présentés comme des conclusions définitives sur une culpabilité de la personne visée.
L’organisation scientologue peut faire appel de cette décision.
(Source : La Dépêche, 11.12.2014)
Rappel
Institut Aubert : mises en examen
La Scientologie a été mise en examen pour complicité de tromperie, pratiques commerciales illicites et recel d’abus de bien sociaux dans l’affaire de l’Institut Aubert1.
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Endoctrinement sur la Toile
Comme les autres départements français, la Haute-Garonne est marquée par le phénomène sectaire notamment à travers une multitude de mouvements New Age. Gérard Fodor, président de l’ADFI Midi-Pyrénées met en garde contre les nouvelles méthodes d’endoctrinement de ces mouvements sectaires. Il a animé le 4 décembre 2014, avec Pierre Rivano son vice-président, une rencontre-débat sur le thème « Les sectes à l’heure d’Internet : comment se protéger ? »
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La loi About-Picard et le risque sectaire
Catherine Picard est la rapporteure de la loi About-Picard de 2001 créant un nouveau délit pénal, l’abus de faiblesse sur des personnes en état de sujétion psychologique. Cette loi a permis que le Code pénal reconnaisse la spécificité de l’emprise mentale.
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Atteinte à l’égalité des chances de guérison
Intervention de Laurent Chambaud, directeur de l’Ecole des Haute Etudes en Santé Publique de Rennes (France) lors de la conférence de la FECRIS, à Bruxelles, le 24 mars 2014.
Analyser l’impact des dérives sectaires sur l’égalité face à la santé et la perte de chances face à la guérison n’est pas une entreprise aisée et mon propos ne sera pas de proposer une démarche qui permettrait de catégoriser les projets thérapeutiques entre ceux qui sont a priori dangereux et ceux qui ne le sont pas. Cette démarche a déjà été tentée par la Miviludes, les associations de victimes des dérives sectaires ou les enquêtes parlementaires. Je tenterai plutôt dans un premier temps de replacer ces tentatives sectaires dans les nouveaux paradigmes de la santé et d’analyser dans ce contexte la notion de « perte de chances » puis de souligner les aspects particuliers et nouveaux de l’information en santé, et enfin d’axer les défis particuliers dans le domaine de la formation des cadres du système de santé de notre pays.(…)