Les sectes s’engouffrent dans le soutien scolaire

Quelques milliers de jeunes sont exposés au risque de dérives sectaires par le biais d’activités scolaires ou parascolaires. Ainsi la scientologie « n’a pas craint » d’ouvrir tout dernièrement deux centres de soutien scolaire à Paris. La mairie a « répliqué » en mettant en place une cellule de vigilance spécifique.

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Les jeunes, cibles des sectes

 » L’actu « , le quotidien destiné aux 14-18 ans, consacre une double page à l’influence des sectes sur les mineurs. La journaliste présente un dossier didactique, mettant en lumière les principaux points à comprendre et à retenir. Elle a recueilli le témoignage de Sandrine qui a passé 25 ans chez les Témoins de Jéhovah. Entraînée à 5 ans par une mère fragilisée par la mort de son mari et d’un des fils, Sandrine raconte une enfance sans joie, peuplée de restrictions diverses.
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Editorial

Voici deux mois que je remplis les fonctions de présidente. Mon engagement à travailler sur les mouvements sectaires date de ma rencontre en 1982 avec « Le Patriarche ». Alors conseillère au Ministère de la Jeunesse et des Sports, j’étais en charge du dossier formation sur la toxicomanie. Très vite, j’ai compris l’effet nuisible de ces groupes qui au prétexte de soins, détournaient de jeunes mineurs de leur famille hors de leur contexte social, défiant le droit. Aujourd’hui le groupe du Patriarche a changé de nom, d’autres groupes se sont mis en place et au final ce sont encore les mineurs qui font les frais de pratiques portant atteinte à la dignité humaine.

Que faire si son enfant est embrigadé

Ne pas le juger, le condamner trop hâtivement pour ses choix ou son engagement.

Toujours lui rappeler qu’on respecte sa liberté d’opinion même si on en souffre, évidemment.

Rester lucide face aux nombreuses sollicitations dont vous ne manquerez pas d’être l’objet, si votre enfant revient vers vous à l’instigation de son groupe, en agent prosélyte de sa communauté d’adoption.
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En cas de divorce …

Depuis 1993, dans toute procédure le concernant, le mineur « capable de discernement » peut désormais s’exprimer devant le juge ou la personne que celui-ci désigne à cet effet et lui faire part de ses choix de vie quand ses parents se disputent sa garde. Si l’enfant en fait lui-même la demande, son audition ne peut lui être refusée que sur une décision spécialement motivée. Et s’il souhaite être assisté d’un avocat lors de la confrontation, il peut bénéficier de l’aide juridictionnelle, qui prendra en charge les honoraires afférents, de façon qu’il n’ait rien à payer. Cette disposition fait écho à l’article 12 de la Convention internationale, selon lequel chaque enfant a la « possibilité d’être entendu dans toute procédure judiciaire ou administrative l’intéressant ».
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