Créée le 28 juin dernier, la commission d’enquête parlementaire sur les mineurs dans les sectes a prévu d’auditionner une centaine de personnes d’ici le mois de décembre 2006, date prévue pour la remise de son rapport.
Enfants et Adolescents
Les sectes s’engouffrent dans le soutien scolaire
Quelques milliers de jeunes sont exposés au risque de dérives sectaires par le biais d’activités scolaires ou parascolaires. Ainsi la scientologie « n’a pas craint » d’ouvrir tout dernièrement deux centres de soutien scolaire à Paris. La mairie a « répliqué » en mettant en place une cellule de vigilance spécifique.
Les jeunes, cibles des sectes
» L’actu « , le quotidien destiné aux 14-18 ans, consacre une double page à l’influence des sectes sur les mineurs. La journaliste présente un dossier didactique, mettant en lumière les principaux points à comprendre et à retenir. Elle a recueilli le témoignage de Sandrine qui a passé 25 ans chez les Témoins de Jéhovah. Entraînée à 5 ans par une mère fragilisée par la mort de son mari et d’un des fils, Sandrine raconte une enfance sans joie, peuplée de restrictions diverses.
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Quand Paris écoute les Belges
Le mardi 12 septembre 2006, Henri de Cordes, président du Centre d’Information et d’Avis sur les Organisations Sectaires Nuisibles (CIAOSN), était invité à intervenir devant la Commission Parlementaire française sur les conséquences des pratiques sectaires sur la santé physique et mentale des mineurs.
Editorial
Voici deux mois que je remplis les fonctions de présidente. Mon engagement à travailler sur les mouvements sectaires date de ma rencontre en 1982 avec « Le Patriarche ». Alors conseillère au Ministère de la Jeunesse et des Sports, j’étais en charge du dossier formation sur la toxicomanie. Très vite, j’ai compris l’effet nuisible de ces groupes qui au prétexte de soins, détournaient de jeunes mineurs de leur famille hors de leur contexte social, défiant le droit. Aujourd’hui le groupe du Patriarche a changé de nom, d’autres groupes se sont mis en place et au final ce sont encore les mineurs qui font les frais de pratiques portant atteinte à la dignité humaine.
Que faire si son enfant est embrigadé
Ne pas le juger, le condamner trop hâtivement pour ses choix ou son engagement.
Toujours lui rappeler qu’on respecte sa liberté d’opinion même si on en souffre, évidemment.
Rester lucide face aux nombreuses sollicitations dont vous ne manquerez pas d’être l’objet, si votre enfant revient vers vous à l’instigation de son groupe, en agent prosélyte de sa communauté d’adoption.
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Pour agir en faveur d’un mineur dont on suspecte la mise en danger physique ou psychologique
Une simple requête sur papier libre au Procureur de la République du tribunal compétent peut suffire.
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En cas de divorce …
Depuis 1993, dans toute procédure le concernant, le mineur « capable de discernement » peut désormais s’exprimer devant le juge ou la personne que celui-ci désigne à cet effet et lui faire part de ses choix de vie quand ses parents se disputent sa garde. Si l’enfant en fait lui-même la demande, son audition ne peut lui être refusée que sur une décision spécialement motivée. Et s’il souhaite être assisté d’un avocat lors de la confrontation, il peut bénéficier de l’aide juridictionnelle, qui prendra en charge les honoraires afférents, de façon qu’il n’ait rien à payer. Cette disposition fait écho à l’article 12 de la Convention internationale, selon lequel chaque enfant a la « possibilité d’être entendu dans toute procédure judiciaire ou administrative l’intéressant ».
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Atteintes à l’enfant
Les enfants restent au cœur de la problématique sectaire et ceux qui attentent à leur dignité échappent trop souvent aux sanctions, malgré la Convention des Droits de l’Enfant peu respectée.
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Les députés se rendent à Tabitha’s Place
Visite surprise de la commission d’enquête à Tabitha’s Place.