Au coeur de l’Opus Dei

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Le témoignage de Maria Del Carmen Tapia brise la loi du silence et livre un récit implacable sur l’histoire de l’OEuvre. Autoritarisme, prosélytisme cynique, culte invraisemblable de la personnalité, pratiques sectaires… elle raconte ce qu’elle a vu et vécu au sein de cette organisation. Elle évoque « une fabrique à fanatiques » qui broie ceux qui ne respectent pas ses normes totalitaires et dépeint sans ambages le quotidien des dirigeants dont elle faisait partie. Entrée à l’Opus Dei en 1948, Maria Del Carmen Tapia était une fervente adepte avant d’en être chassée en 1966. Dès 1952, elle est appelée à Rome pour travailler aux côtés de son fondateur, Josémaria Escriva qui la nomme directrice du bureau central de la section des femmes. En 1956, elle est envoyée au Vénézuela. Ses commentaires sur les consignes émanant du siège lui valent d’être renvoyée à Rome où elle est assignée à résidence sans savoir clairement ce qui lui est reproché. Elle fut soumise à de nombreux interrogatoires avant d’être exclue. Rouge de colère, Escriva lui lancera avant de la renvoyer : « Et ne t’avise pas de parler de l’OEuvre ou de Rome avec quiconque. Ne nous indispose pas avec tes parents, car si j’apprends que tu dis du mal de l’OEuvre à quelqu’un, moi, Josémaria Escriva de Balaguer, qui ai la presse mondiale entre les mains, je te déshonorerai publiquement. » (Source : L’Express, 06.03.2016)

  • Auteur : Maria Del Carmen Tapia
  • Editeur : Albin Michel
  • Date de publication : 12/04/2016