Enfants et jeunes, victimes oubliées

N° 125 - Mai 2015

Sectes et droits de l’enfant, Bulles n°32,1991 ; Les enfants des sectes, Hayat El Mountacir, Fayard, 1994 ; Les sectes et les enfants, Bulles n°82, 2004 ; Jeunes sous emprise, Bulles n°111, 2011. Cette liste, non exhaustive, rappelle s’il en était besoin que la situation des enfants entraînés dans les mouvements sectaires à la suite de leurs parents est une préoccupation constante pour nos associations.



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UGS : BULLES-125 Catégorie :

Description

Éditorial

Sectes et droits de l’enfant, Bulles n°32,1991 ; Les enfants des sectes, Hayat El Mountacir, Fayard, 1994 ; Les sectes et les enfants, Bulles n°82, 2004 ; Jeunes sous emprise, Bulles n°111, 2011. Cette liste, non exhaustive, rappelle s’il en était besoin que la situation des enfants entraînés dans les mouvements sectaires à la suite de leurs parents est une préoccupation constante pour nos associations.
Car si ces groupes séduisent par leurs propositions alternatives et novatrices pour certains, rassurantes et protectrices pour d’autres, tous se développent en marge de la société, voire contre elle, et tous prennent en compte leur propre intérêt et non celui de leurs adeptes. Les conséquences sur le développement et la socialisation des enfants sont particulièrement graves, comme en témoignent nombre d’entre eux devenus adultes.

Considérés comme l’avenir du mouvement, ils sont investis d’un idéal de perfection et élevés dans une perspective élitiste utopique. Leurs parents naturels ne sont pas reconnus comme compétents, et leur éducation se fait par les dirigeants, ou des personnes choisies par eux, le leader et sa doctrine étant reconnus comme les seules références.
Les enfants sont doublement vulnérables, d’abord du fait que leurs parents naturels, privés de leur rôle parental, ne peuvent plus leur assurer l’affection et la protection nécessaire à un développement équilibré ; ensuite, parce que leur éducation manque totalement de références et de connaissances du monde extérieur.

Quant à la famille naturelle de ces jeunes, elle est également victime, en particulier souvent les grands parents. Privé des relations familiales, l’entourage souffre en outre de constater les manques et les abus imposés aux enfants, qu’il est impuissant à faire cesser. Parfois même, ces proches hésitent à faire état de maltraitances, pour ne pas compromettre les fragiles relations existantes.
Les libertés revendiquées par les organisations sectaires au nom des droits de l’homme ne peuvent être un argument pour justifier des atteintes aux droits fondamentaux des enfants et des jeunes.

 

Sommaire :

 

  • Éditorial
  • Violation des droits de l’homme par les groupes sectaires
  • Les Douze Tribus – Que sait-on de … ?
  • Mon enfance dans une communauté des Douze Tribus – Témoignage
  • Sortants de groupes sectaires
  • Revue de presse santé
  • Revue de presse
  • À signaler

 

Bulles N°125, mars 2015

 

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