L’emprise mentale et son utilisation dans le domaine de la santé

Extraits des interventions du Pr Philippe Parquet, Professeur de Psychiatrie, Lille II, lors des colloques régionaux « Dérives sectaires et Santé », organisé par l’UNADFI et les ADFI en 2009.

Evolution et problématique de la santé

Le sanitaire

Ce qui a d’abord été important était le malade et la maladie. On a vu se développer ce que l’on appelle le sanitaire qui comprend à la fois les institutions qui produisent des soins, la recherche dans l’identification des pathologies, la recherche de moyens thérapeutiques efficaces… la recherche aussi sur les moyens thérapeutiques qui ne sont pas efficaces. On s’est aussi intéressé à l’accompagnement du patient, à ce qu’il en est de la maladie et de la place du malade dans le cadre de la société.

La santé comme bien-être

Progressivement on a pensé qu’à côté du sanitaire il y avait quelque chose d’autre qui était éventuellement la santé classiquement définie par l’absence de maladie (« le silence des organes »).
Et puis, juste après la dernière guerre mondiale, on a essayé de penser le problème de la paix universelle et l’on s’est dit qu’il y avait de nombreux déterminants à cela, et en particulier des déterminants qui pouvaient avoir trait à la santé.
Et puisque c’était un souhait qui s’adressait à l’universalité du monde, il fallait en donner une définition. Cela a pris à peu près un an et demi (la définition est toujours la chose la plus difficile) et l’on a accouché dans la souffrance et dans la douleur de cette définition : « un état de complet bien-être physique, mental et social (une avancée extraordinaire !) ». (…)

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