Scientologie et infiltrations

La Scientologie diversifie les secteurs d’entrée et multiplie ses méthodes de noyautage.Serge Faubert, journaliste à l’Evénement du Jeudi, en 1993, nous mettait déjà en garde contre l’infiltration de la Scientologie dans son livre « Une secte au cœur de la République ». Il livrait dans cet ouvrage, une enquête très documentée sur l’infiltration de la Scientologie au plus haut niveau de l’Etat français. Il démontrait comment, grâce à des méthodes quasi policières et à un réseau d’influence dans la classe politique, l’organisation réussit à pénétrer au cœur des secteurs décisionnels.

Aujourd’hui l’ampleur de l’infiltration est d’autant plus conséquente que la Scientologie diversifie les portes d’entrée et multiplie ses méthodes de noyautage. On récence plus d’une centaine d’organisations qui sont autant de clés pour pénétrer des domaines tels que : la lutte contre la toxicomanie ou la pédophilie, le milieu carcéral, les missions humanitaires ou les droits de l’Homme.

« Si nous combinions notre puissance et celle de toutes nos organisations en un effort exercé épaule contre épaule, nous prendrions cette planète, et ce avec le savoir que nous avons et le nombre que nous sommes maintenant. » Lafayette Ron Hubbard, fondateur de la Scientologie (1968).

Il s’agit bien là d’une « entreprise » internationale se donnant au moins deux missions : celle de diffuser et promouvoir les théories scientologues et celle de recueillir des fonds pour l’organisation.

A ne pas vouloir dénoncer clairement et publiquement un tel projet, certains politiques prennent le risque de voir s’installer dans leur propre sphère un mouvement peu soucieux des principes de notre Démocratie.