Nouvelle déconfiture pour Jean-François Charpenet

Le 19 septembre 2017, la cour d’appel d’Angers a statué sur le sort de cinq sociétés civiles immobilières1 appartenant à Jean-François Charpenet, un scientologue angevin. Le tribunal a décidé de liquider trois d’entre elles. JF Charpenet avait fait appel de la décision rendue par le tribunal de commerce d’Angers en janvier 2017 qui en avait déjà liquidé 13 autres2.

Professionnel de l’immobilier, il s’était spécialisé dans le procédé de vente à réméré qui permet à des propriétaires endettés d’obtenir de l’argent hors du système bancaire en vendant leur bien, tout en ayant le droit de l’occuper contre un loyer et en restant prioritaire pour le racheter.

Patrick Amate, l’une des victimes de ce système, a déposé deux plaintes contre Jean-François Charpenet au parquet d’Angers, sans suite à ce jour. Pourtant, une dizaine d’autres familles sont dans une situation dramatique. Retraité de 66 ans et père d’un enfant touché par une maladie orpheline, Patrick Amate risque d’être expulsé de sa maison en octobre. Une autre victime, ancienne propriétaire d’un château, est quant à elle, obligée d’habiter dans un mobile home.

(Source : Ouest-France, édition d’Angers, 19.09.2017)

1. Belco, la Gemmoise, Jifa, Les Sources et Colaur

2. Lire sur le site de l’Unadfi : Un scientologue entre les mains de la justice, https://www.unadfi.org/groupe-et-mouvance/un-scientologue-entre-les-mains-de-la-justice