Née en Australie en 1957, Jasmuheen, de son vrai nom Ellen Greve, aurait été contactée dans les années 90 par « Kuthumi »1, un des maîtres ascensionnés de la théosophie, pour fonder ensuite un réseau international qui prendra le nom de MAPS2 (Mouvement pour une Société éveillée et positive). Depuis, Jasmuheen vend des livres et vidéos, tient des conférences et retraites et estime le nombre de respirianistes dans le monde, y compris en Europe, à plusieurs milliers.
Un certain « succès » auquel elle n’est pas étrangère : depuis MAPS, Jasmuheen a étendu ses propositions avec la CIA (Cosmic Internet Academy), l’Embassy of Peace (programme pour une paix planétaire permanente), le Jasmuheen Art (retraites « art sacré »), etc. Le coeur de cet article s’attarde plus particulièrement sur le processus de 21 jours que Jasmuheen préconise dans son livre « Vivre de lumière » et auquel on impute pas moins de six décès à travers le monde.
Jasmuheen, la respirianiste
Jasmuheen se définit comme respirianiste, soit une personne qui ne vit que d’air et de lumière. « Je me vois comme une ambassadrice dans le domaine avancé de la bio-énergétique, une science poussée que nos scientifiques comprendront un jour. » Jasmuheen déclare pouvoir vivre sans fluide tandis que les particules cosmiques la nourrissent et l’hydratent, notamment via les pores de la peau.3 De temps à autres, pour des raisons sociales précise-t-elle, elle mange, mais généralement, elle se contente d’un nuage de lait dans son café, ce qui correspond, ditelle, à 300 calories par jour.4 Ce qui ne permet pas de vivre depuis 1993, comme elle le prétend. Jasmuheen souligne aussi l’avantage d’une telle « alimentation »(…)
