Enfants Indigo

Le phénomène des enfants dits « indigo » se développe en France depuis quelques années. Les sites web se multiplient, sur le sujet, agrémentés de témoignages, de conseils aux parents. Or derrière ce phénomène se dissimule une idéologie dangereuse et déstructurante pour les parents mais également pour les enfants.

Cet article fait le point et met en garde ses lecteurs.

Ce qu’en pense l’UNADFI

Dans certaines situations les enfants indigo sont « repérés » par l’un de leurs parents appartenant à un mouvement de la mouvance Kryeon, qui a cru détecter des signes chez ses enfants suite à des conférences, stages…

Les enfants peuvent être aussi repérés comme « Indigo » par différents biais :

  • Adepte du mouvement Kryeon ou d’un mouvement new-age,
  • parent contacté par un adepte (ami, collègue…),
  • thérapeute : psychologue, orthophoniste, profession médicale, paramédicale,
  • personnel éducatif.

Ces situations génèrent des conflits familiaux quant à l’éducation des enfants et peuvent dans certains cas aboutir à un divorce. Dans ces cas, les enfants ne sont pas forcément « inadaptés ou hyperactifs ». Mais leurs parents les ont « idéalisés », il s’agit du «syndrome de l’enfant roi» qui se répand actuellement dans notre société et donne une place privilégiée à l’enfant, à l’expression et à la satisfaction de ses désirs au détriment de principes éducatifs basés sur le respect des règles et de l’autorité permettant à ce dernier d’accepter des limites.

Pouvant paraître rassurante dans un premier temps pour des parents en perte de repères éducatifs et en proie à des difficultés de communication avec leur enfant, cette théorie peut entraîner à terme une démission des parents. Leur rôle sera alors pris en charge par les membres de mouvements potentiellement dangereux qui inculqueront
d’autant plus facilement leurs préceptes et leur doctrine aux mineurs.

Témoignage recueilli par une Adfi en 2004
 

Une jeune femme qui vient d’accoucher de son deuxième enfant est orientée par la sage femme de la maternité vers un ostéopathe pour des problèmes d’hyperactivité touchant l’aîné (3 ans).

Cet ostéopathe dès les premières consultations interpelle les parents leur indiquant que leur enfant possède les caractéristiques d’un enfant dit «indigo » et leur conseille de lire l’ouvrage de Lee Caroll et Jan Tober : « les enfants indigo » et de ne pas parler de tout cela à leur médecin traitant.

Les parents alertés par le discours de l’ostéopathe entament des recherches sur internet, leurs doutes s’en trouvent renforcés et ils décident de contacter l’Adfi de leur région.

Voici un exemple parfait de recrutement organisé en réseau sur de jeunes parents désorientés.

Il existe, de plus, un danger de voir proliférer une nouvelle catégorie de thérapeutes que nous pourrions qualifier « d’indigothérapeutes ».

Ils peuvent agir au niveau :

  • ​​Des établissements scolaires (personnel enseignant et non-enseignant),
  • des centres de loisirs,
  • des camps de vacances,
  • des organismes où interviennent assistante sociale, éducateur, etc.
  • les établissements hospitaliers (maternité, service de pédiatrie),
  • milieux de la petite enfance (crèche).

Ceux-ci œuvrent non pas à une réduction des troubles, du mal-être du patient, mais au contraire, à la construction d’une nouvelle norme, basée sur des concepts ésotériques qui valorisent l’inadaptation
au système social et peuvent provoquer une persistance voire une aggravation des symptômes.

De ce fait l’avenir de ces enfants élevés dans un contexte de «toute puissance » semble compromis d’un point de vue psychologique mais également social. La mise en place d’un suivi psychologique des enfants, mais également des parents, peut s’avérer utile.

Nous conseillons donc la plus grande prudence vis à vis du phénomène des Enfants Indigo. Les associations d’aide aux victimes de mouvements sectaires sont saisies de nombreuses demandes d’informations et de plaintes.

Extraits de «Les enfants indigo : Enfants du 3è millénaire», Lee Caroll – Jan Tober, Editions Ariane, 1999

« Je constate que dans certains cas, l’environnement les a tellement freinés qu’ils en arrivent à tuer (…)

Tous les jeunes enfants que j’ai vus, à ce jour, et qui tuent leurs collègues ou leurs parents, sont des enfants indigo (…)

Tous ces jeunes tueurs sont des enfants indigo dont le chemin est très clair, mais qu’on a interrompus quelque part dans leur mission ; ils n’ont donc d’autre solution que d’éliminer ce qu’ils conçoivent comme des obstacles ».

« Traitez les enfants indigo avec respect et honorez leur présence au sein de votre famille ».

« Dans un milieu familial non favorable à son épanouissement l’enfant indigo peut développer des tendances suicidaires. Et si d’aventure les parents inquiets des difficultés psychologiques de leur enfant vont demander à un psychiatre de le soigner le remède risque d’être pire que le mal».

« Un autre aspect fascinant de certains enfants indigo est la capacité de leur système immunitaire. Il semble que des milliers d’enfants nés de mère sidatique (sic), donc avec le VIH, arrivent non seulement à se guérir de ce virus, mais aussi à développer un système immunitaire des centaines de fois plus résistant aux maladies que l’adulte moyen».

« Si l’on croit qu’un enfant souffre d’un déficit de l’attention et d’hyperactivité il y a fort à parier que ce soit un enfant indigo ».

« Mais bientôt, il y aura tellement d’Enfants Indigo dans les écoles maternelles ou primaires, que les éducateurs et les enseignants observeront des scènes bien surprenantes pour eux. Ils trouveront 3 ou 4 Enfants Indigo qui, plutôt que de jouer à la guerre, seront là, rassemblés pour méditer, faire des voyages interdimensionnels, léviter ou communiquer avec des êtres d’autres dimensions ».

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